Suite.
CHAPITRE 1
-Je te dis que tu devrais voir un psy!
-Bon de dieu, Cécilia, je te dis que je vais bien!
-Et comment tu expliques ce qu'il s'est passé hier?
-Ecoute, ça arrive à tous le monde d'avoir ce genre d'hallucinations. Tu sais c'est comme quand tu ferme les yeux et que tu les rouvres, ça fait un petit flash, c'est tout.
-Je ne suis pas convaincue.
-Ecoute, Cecillia, tu as beau être ma soeur, d'ailleurs tes conseils me sont utiles et je suis content de t'avoir près de moi quand il le faut, mais, laisse moi au moins décider de ma vie! Et si je vais mal, laisse moi régler ce problème seul!
-Bon, bon. Mais s'il-te-plait, fais moi plaisir.
-Je t'écoute?
-Prend du repos dans le petit village forestier de Bright Falls. C'est un endroit très tranquille, et, pour preuve, j'y passe souvent mes vacances.
-Je vais réfléchir.
-Pas question, j'ai déjà acheté ton billet.
-Humpf, bon, ok. De toute façon je viens de finir mon bouquin.
Alan ré-observa encore une fois son billet de train. Départ 15h. Durée : 4H
Une fois les portes de la gare franchises, il se rua sur le premier café à portée de vue, pour décompresser. Une fois après avoir siroté sa bière, il s'approcha du train en direction de Bright Falls.
Il hésita entre monter et jeter son billet dans la poubelle juste à côté, mais, sa soeur lui faisait confiance. Il monta dans le train, mit ses bagages juste à côté de son siège, s'assit. Le train allait partir dans 10 minutes.
Le trajet, avait été long, il faisait nuit et, Alan, ayant le mal de la route, vida quasiment entièrement son flacon de L72. Une fois cet éprouvant voyage terminé, il sortit le plus vite possible de la gare, pour respirer le bon air frais.
Il loua une voiture dans le magasin de location de juste à côté.
Bright Falls était vraiment un trou perdu.
Le seul trou auquel on ne peut pas s'échapper
Une fois arrivé à son Hotel, Alan alla à la réception.
-Bienvenue, dit la personne derrière la comptoir.
-Merci. Excusez-moi, j'aimerais prendre une chambre. Ce n'est pas complet, au moins?
-Oh non, ne vous inquiétez pas, ici, ce n'est jamais complet. Il ria aux éclats, puis s'arrête après avoir vu la mine d'Alan.
-Monsieur, vous allez bien?
-Oui, oui oui oui oui, tout va bien, merci.
-Bon, bon. La chambre 8 est disponible.
-Merci beaucoup.
Le réceptionniste donna la clé de la chambre.
-Et, bon séjour, monsieur!
-Merci beaucoup.
Alan appuya sur le bouton de l'ascenseur.
Il monta à l'intérieur, et les portes se refermèrent.
Au premier étage ( la chambre d'Alan étant au deuxième ), l'ascenseur s'arrêta.
Put*** de me***.
Cerise sur le gâteau, les lumière s'éteignirent également.
Il faisait désormais le noir complet dans tous l'ascenseur.
Alan soupira. Apparemment, ses "vacances" commençaient plutôt bien.
Sans avoir le temps de souffler, l'ascenseur se mit à bouger, comme si quelqu'un essayait de le secouer.
Alan cria :
-Eh, oh,il y a quelqu'un??!
L'ascenseur bougea tellement qu'Alan crût qu'il s'était carrément retourné.
Le bruit s'arrêta.
La lumière s'alluma.
L'ascenseur repartit.
Le coeur d'Alan battait très vite. Il se demandait ce qui s'était passé.
Tiens!
Alan vit un morceau de tissu, noir, sur le sol de l'ascenseur, qui n'était pas là avant.. Il le prit et le glissa dans sa poche.
Clic, clac! La chambre s'ouvrit.
Sobre et petite. Tant mieux!
Alan s'assit sur le lit deux places. Comme pour briser le silence, et aussi parce qu'il avait faim, il ouvrit son sac, et prit le sandwich qui était à l'intérieur.
Ben, ça alors. Mais quel abruti, j'ai oublié de remettre le livre à mon éditeur. J'étais pourtant sûr de l'avoir fait.
Alan sortit le livre. Il constata, avec étonnement, que ce livre n'était pas SON livre.
Il n'y avait rien de noter sur la couverture. Pas d'auteur, pas d'illustration, il avait l'air d'un livre qui n'était jamais sorti aux yeux du public. Bref, un livre non publié.
Prit d'une certaine curiosité, il ouvrit le livre...et les lumière s'éteignirent.
Bon, voila. Je tiens à dire qu'il y aura plus d'"action" dans le chapitre suivant. Pas énormément de crank crank clic boum! ( quoique, un petit peu ), mais plus d'évènement important. Voili voilou
[/i]
Mieux vaut ne rien dire et passer pour un idiot, que de l'ouvrir et dissiper tous les doutes.